Notre Manifeste – Une Vision « Sauvaje »

Animaux et végétaux se rendent des services mutuels et se développent toujours mieux de concert.

Lorsque nous observons un jardin, il y a des signes qui ne trompent pas: la présence de vers de terre, d’insectes à la surface du sol. Et de tous ceux qui en sont friands : mésanges, pinsons, hérissons… Voilà un jardin qui crée et qui fait circuler la vie ! Si un écosystème est un peu atone, nous essayons d’accompagner ce retour vertueux de la faune, avec des nichoirs pour les oiseaux, des meules ou des tas de bois qui forment des habitats douillet pour la petite faune.

Les systèmes sauvages fonctionnent comme de gigantesques machines à recycler que le composteur imite astucieusement.

Le principe est simple: accumuler les déchets verts (feuilles, branchages, herbe tondue…) mais aussi les déchets ménagers, qui sous l’action d’une faune et de micro-organismes détritivores (bactéries, champignons, insectes et vers de terre), vont être transformé en humus, sorte de nectar du sol, un engrais naturel efficace et puissant, qui va le structurer et nourrir les végétaux.

Mettre en place un composteur ou un vermicomposteur (aussi appelé lombricomposteur pour les lombrics ou vers de terre) nous permet de recréer un écosystème local qui ne produira pas de déchets et enrichit la terre. 

Cette action est simple et facile, atteignable par tout à chacun, low cost et apporte un vrai service, elle limite fortement l’utilisation de camions de traitements de nos déchets verts par d’obscurs services.

Chez SAUVAJE, nous recyclons tous nos déchets verts et nous obtenons ainsi un compost que nous distribuons autour de nous. Pour les autres produits, comme les gravats, le carton et le métal, nous les trions pour les recycler.

Enfin, nous préférons ne pas utiliser du plastique qui n’est pas recyclé dans de bonnes proportions. C’est pour cela que nous limitons la vente de plantes artificielles, l’emballage des bacs, des végétaux et des fleurs avec du plastique. Nous avons aussi signé avec nos fournisseurs une charte d’engagement RSE.

Pour concevoir à une échelle durable, les matériaux sont aussi importants. Nous pensons aux essences de bois françaises comme le chêne, le mélèze ou à la pierre locale. La récente décision de l’Europe de ne plus importer des produits de la déforestation va dans ce sens. 

Les végétaux sont produits en France et ne sont pas importés d’une contrée lointaine, les plantes sont choisies selon leur capacité à s’intégrer dans un écosystème local, sans les artifices que sont l’arrosage massif et les engrais. Les végétaux sont choisis avec soin, sur place dans les pépinières françaises et en pleine terre. Et parfois même dans notre pépinière de Magny-Les-Hameaux.

L’ortie, qui peut être cuisinée est indispensable aux papillons, se voit affublée du vilain nom de mauvaise herbe. Nous préférons appeler ces herbes vagabondes, adventices, ou encore sauvages selon les cas. Plutôt que de les rejeter, il faut savoir les canaliser.

Depuis l’année 1995, nous ne traitons plus chez SAUVAJE, nous n’avons plus de produits phytosanitaires depuis cette date et nous avons re-appris l’usage de la binette. Lorsque c’est possible nous introduisons des insectes pour lutter contre les maladies, dans le cas contraire nous préférons faire du bon compost avec les végétaux quand leur état phytosanitaire le permet !

Agriculture urbaine, mur végétal, forêt urbaine, toiture végétalisée, autant d’item qui donnent l’impression d’une végétalisation et d’un effort pour lutter contre le réchauffement climatique.

Ce ne sont que des actions Greenwashing qui, certes, améliorent le cadre de vie mais ne sont que des patchs sur les efforts que nous devons faire: quitter notre dépendance aux hydrocarbures, quitter le tout voiture, cesser de mettre en place des compensations qui permettent de le bétonnage à outrance, rénover le bâti et surtout mettre au centre de toutes nos actions la biodiversité.

Cependant la place de l’automobile, électrique ou atmosphérique, est beaucoup trop importante. Dans notre métier, mais aussi dans notre mode de fonctionnement plus large, la voiture est omniprésente dans notre mode de fonctionnement alors que des alternatives existent comme le vélo et les transports publics.

Aujourd’hui nous savons que l’action de l’homme pour son bien-être et son développement a contribué fortement au dérèglement climatique. Il s’agit alors de changer de paradigme, en reprenant certainement des modes de fonctionnement d’il y a 40-50 ans avec modernité et volontarisme. Le greenwashing ambiant ne permet pas d’avancer vers la bonne direction. 

La Responsabilité Sociétale des Entreprises désigne les engagements des entreprises en matière environnementale, sociale et éthique. Le bien-être des collaborateurs et le respect de la biodiversité sont les activités principales sur lesquelles nous pouvons accompagner les entreprises. En tant qu’écopaysagiste, Sauvaje œuvre à leur mise en place en accompagnant les acteurs économiques dans leurs projets paysagers.