Récupération de pluie pour son jardin : Nos 5 conseils

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Installer un système de récupération d’eau de pluie pour son jardin permet de réaliser près de 200 € d’économies par an. C’est donc une option économique pour le jardinier, mais aussi un geste écologique qui permet une réduction de l’utilisation d’eau potable d’environ 2 000 litres par an. Voici nos 5 conseils pour récupérer efficacement l’eau de pluie pour votre jardin.

1) Bien choisir son récupérateur d’eau de pluie

Le fonctionnement d’un système de récupération d’eaux pluviales consiste au raccordement des gouttières à une cuve de stockage afin de réutiliser les eaux tombées du toit. Le choix de la cuve citerne de récupération est toutefois déterminant pour bénéficier d’un volume d’eau adapté à la superficie de son toit, et aux besoins de son jardin (jardin sec, potager, jardin à la française, jardin à l’anglaise…) : 

  • Les cuves à enterrer 

Ces citernes souterraines permettent de stocker des volumes d’eau importants, allant de 2 000 l à plus de 20 000 l. Elles ont l’inconvénient de nécessiter des travaux de terrassement et de raccordement de tuyaux et requièrent l’obtention d’une autorisation en mairie avant d’être installées.

  • Les récupérateurs externes (ou aériens) 

Moins chers et ne nécessitant aucun travaux d’installation importants, ils offrent un volume d’eau moyen allant de 200 l à 2 000 l.

  • Des réservoirs souples 

Conçus à l’aide de matériaux synthétiques résistants, ces réservoirs souples existent sous forme de bâches, ou bien de poches cubiques supportées par une armature rigide. La contenance des réservoirs souples varie selon les modèles, avec une contenance allant généralement de 1 000  l à 20 000 l.

  • Des cuves en béton 

Généralement enterrées, les cuves en béton nécessitent donc des travaux de terrassement. Elles ont l’avantage de neutraliser l’eau de pluie, pour un arrosage optimal du jardin et du potager, mais la nature poreuse du matériau rend toutefois son entretien difficile.

  • Des cuves en acier inoxydable

Installées de préférence par des professionnels, les cuves en acier inoxydable représentent un investissement assez onéreux, mais sont extrêmement résistantes et durables.

  • Des citernes en polyéthylène

Option économique, légère et facile à nettoyer, la cuve en polyéthylène est l’option la plus fréquemment utilisée dans les jardins. Elle est toutefois sensible au gel et peut se fissurer si des précautions ne sont pas prises pour son hivernage.

2) L’installation de la cuve de récupération d’eau de pluie : une étape cruciale

Si l’installation d’une citerne enterrée nécessite l’intervention d’une équipe de professionnels, la pose d’une cuve externe ne représente quant à elle pas de difficultés, à condition de suivre certaines règles simples.

Ainsi, le récupérateur d’eau de pluie externe est disposé de préférence dans un endroit ombragé, pour éviter la prolifération des bactéries dans l’eau et pour limiter la dégradation de la cuve par les rayons UV.

Pensez également à installer une grille sur la gouttière, pour éviter le passage de feuilles mortes, de résidus ou d’insectes dans votre cuve. Il est même possible d’installer des clapets à l’entrée et à la sortie du réservoir pour filtrer plus efficacement ces débris.

La règle d’or à respecter lors de cette étape d’installation est d’assurer la stabilité du sol avant de poser la cuve, pour prévenir tout risque de distorsion du plastique et de débordements de l’eau.

3) Entretenir son récupérateur d’eau de pluie

Le récupérateur d’eau de pluie s’entretient régulièrement en enlevant les feuilles mortes accumulées sur le filtre ou à la surface de l’eau. Il est également préférable de vider sa cuve externe entièrement pour la nettoyer une fois par an à l’aide d’un jet d’eau.

À savoir : l’entretien de ses gouttières est une étape à ne pas négliger pour avoir un afflux d’eau optimal venant du toit jusqu’à la citerne.

4) Penser à l’hivernage du récupérateur d’eau de pluie 

En hiver, lors des gelées, le récupérateur d’eau de pluie peut augmenter de volume et céder sous la pression. Le jardinier peut choisir parmi les actions suivantes pour éviter ce phénomène :

  • Laisser la cuve de récupération se vider et fermer le collecteur ;
  • Laisser les vannes de la cuves ouvertes pour arrêter de stocker l’eau ;
  • Isoler l’extérieur de la cuve en hiver (à l’aide de bottes de paille, de laine de verre, de bâches thermiques…).

5) Raccorder un système d’arrosage goutte-à-goutte pour son jardin 

L’arrosage au goutte-à-goutte permet d’apporter de l’eau en profondeur aux racines des plantes, réduisant ainsi considérablement la quantité d’eau utilisée au jardin. Solution écologique et économique fréquemment utilisée pour l’entretien des jardins vivants, ce système de micro-irrigation peut être raccordé directement à votre cuve de récupération, pour des économies d’eau redoublées.

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