Créer ses propres semis : nos 6 conseils pour un potager réussi

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Récoltes précoces au potager, économies sur l’achat de plants, vaste choix de légumes à cultiver… Créer ses propres semis présente de nombreux avantages. Mais comment les faire pousser soi-même et réussir son potager ? Voici tous nos conseils pour cultiver vos semis, étape par étape, et profiter d’un potager fructueux tout au long de l’année. 

  • Bien choisir les graines à semer

Pour un potager réussi, choisissez avec soin les variétés de graines à semer, en prenant en compte ces différents critères :

 

  • La période de l’année,
  • Le calendrier des semis,
  • Le climat de votre région, 
  • La taille de votre potager, 
  • Vos légumes préférés (tomates, laitues, haricots, radis, courgettes, aubergines, tomates-cerises…) ; 
  • Le type de sol du jardin.

 

Privilégiez des variétés de semences locales, plus adaptées au climat et à la biodiversité de votre région : elles donneront des plants plus résistants. Il est également préférable de choisir des semences biologiques, notamment pour créer un potager en permaculture. À l’inverse des graines hybrides traditionnelles, celles-ci sont reproductibles et exemptes de produits phytosanitaires.

  • Choisir le terreau adapté aux semis

Le terreau le plus adapté aux semis contient des éléments drainants, comme le sable de rivière ou la perlite. Ce drainage prévient un trop-plein d’humidité, et réduit les risques de maladies ou de moisissures dans le substrat. De plus, chaque graine est ainsi entourée d’un film humide favorable à sa germination. Fin et léger, il est aussi doté d’une faible granulométrie et ne contient pas de cailloux ou d’autres obstacles qui pourraient compromettre la levée des semences.

 

→ Petite astuce écologique : pour une plantation facile et éco-responsable, utilisez des godets biodégradables à placer directement dans la terre creusée.

  • Contrôler le taux d’exposition des semis

Après avoir planté ses semis, contrôler attentivement le taux de luminosité est indispensable à la survie de vos plants. Pour les cultures réalisées à l’intérieur, placez-les près d’une fenêtre ou d’une baie vitrée orientée au sud. Et si l’espace dédié à la germination manque de soleil direct, il est possible d’installer des lampes LED horticoles ou de monter une petite serre de jardin.

 

→ Bon à savoir : lorsque vous préparez les semis à être exposés en plein soleil, laissez-les tout d’abord 2 à 3 jours à l’ombre, puis 2 à 3 jours sous une lumière tamisée. Cette transition progressive laisse aux jeunes pousses le temps de s’acclimater à une lumière directe.

  • Maîtriser l’arrosage des semis 

Humidifier régulièrement la terre des semis est indispensable à leur croissance… À condition toutefois d’adopter une méthode d’arrosage délicate, qui n’abîme pas les jeunes pousses et ne casse pas leurs tiges fragiles. En général, une brumisation à l’aide d’un vaporisateur suffit à maintenir l’humidité du substrat sans le saturer d’eau. Préférez l’arrosage en début de journée pour minimiser l’évaporation de l’eau.

  • Surveiller la température ambiante et le taux d’humidité

Les semis ont besoin de suffisamment de chaleur pour germer, et d’une température idéale située entre 18 et 20 °C. L’hygrométrie est un autre élément à surveiller de près pour le succès d’une germination, avec un taux d’humidité idéal d’environ 40 à 70 % (Source : Rustica). N’hésitez pas à mettre vos semis sous cloche ou sous une bâche transparente afin de favoriser à la fois la chaleur et l’humidité du substrat.

  • Repiquer ses semis

Vos semis ont été plantés trop densément ou en trop grand nombre ? Pensez à les repiquer dans des godets individuels. Cette étape permet aux pousses de continuer leur croissance avant d’être plantées au potager. Le repiquage nécessite toutefois quelques précautions afin de ne pas les abîmer : 

 

  • Attendre que les jeunes plants possèdent 3 à 4 feuilles avant de les repiquer ;
  • Arroser généreusement les semis la veille du repiquage ;
  • Utiliser des nouveaux contenants assez grands ;
  • Utiliser un terreau de bonne qualité et préalablement humidifié ;
  • Bien tasser la terre à la base de la pousse transplantée ;
  • Garder ses semis à l’ombre pendant 24h après le repiquage.

→ Bon à savoir : certaines plantes comme les melons et les courges sont particulièrement délicates et supportent mal le repiquage.

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